Je suis

(Texte original: Anglais — traduction à la fin ↓↓↓)


I am

I am

As a tree is

At sunset,

A golden stream.

 

In the depths of doubt

A rock without shield

 

I am

The space in between

A warrior in spirit

A thousand years-old

An ever looking soul

 

I am

Only to be found

In the quiet and the now

 

And when I look for myself

In pain, hurry or blind

I know that coming back

To where I stand now,

Forever more

 

I am who I am. —

 

Exodus 3:14


Je suis

Je suis

Tout comme un arbre est aussi

Au coucher du soleil,

Une rivière d’or.

Au fond du doute,

Sans armure, un roc.

Je suis

L’espace entre les pensées.

En esprit, un guerrier.

J’ai l’âme d’un être de mille ans,

Toujours en recherche

De quelque chose de plus grand.

Je suis

Toujours cachée

Dans le calme,

Dans l’ici et le maintenant.

Et quand je suis perdue,

Que je me cherche partout,

Aveuglée par la douleur et pressée, pour tout

Je sais que si je reviens à moi-même,

Là où je me trouve, ici,

Au fond,

Pour la vie:

Je suis celle qui suis. —

Exode 3:14


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Infidèle

 

Je ne veux pas de ta fidélité. 

Fais l’amour avec elle. 

Ne pense à rien, 

Suis les corps qui te ramènent 

Un à un 

Sur le chemin de la liberté. 

Laisse ton odeur dans mes draps blancs, 

Et mes cheveux en bataille, 

Ne dis rien surtout, 

Reste, si tu veux 

Mais ne me réveille pas en partant. 

J’ai toute une vie pour comprendre 

Je suis si jeune, tu dis toujours. 

Mais je n’ai pas honte, j’ai peur : 

Comment on met des mots sur une bouche 

qui sont si durs à entendre? 

Tes lèvres, dans la nuit, qui cherchent, 

Les soupirs, 

C’est l’instinct de survie, 

Laisse faire. 

Il y avait quelque chose en toi 

Sur le point de mourir. 

Je ne regrette rien, 

J’ouvre les fenêtres, 

Je fais mon lit, 

Fais de même, 

Ne perds donc pas ton temps à réfléchir. 

Je n’ai pas de larmes à sécher, 

Ni de noms à maudire. 

Je ferme les yeux au soleil. 

Il y a une journée à saisir. 

Un instant, je médite. 

L’autre

Je me souviens de ce qu’on souffre 

Quand on perd un droit qu’on croyait nôtre. 

Mais on ne décore pas une cage 

Quand on aime un oiseau, non. 

On ouvre la main, 

C’est un fait. 

C’est un don. 

Fidèle est celui qui trouve la paix 

Sur le chemin de la maison. —


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