Il me reste tant à pleurer

(Texte original: Anglais — traduction à la fin ↓↓↓)


I have so much left to cry

I have so much left to cry.

Did it occur to you?

That perhaps behind those many smiles

Lies a silence

That won’t die.

 

I have so much left behind.

All of those days

Of joyful trust

And of those dreams

Barely untouched…

I never came to realise

 

That I had so much left to cry

 

Before I’m ready

To hold one’s gaze,

Before the sun

Can rise again.

 

I have so much left to fear,

And question,

And pray for.

So much to be seen

And cared

And fought for.

 

And as I know,

This day will come:

Inevitable rise,

From the depths

Of a black-ink storm,

I shall soon get up

And fill the sky

With bursts of laughter

And merry light

 

But I have so much left to learn

That I don’t know

Which one will first

From my mistakes

Or deepest hurts

Teach me the greatest way

To grow.

 

I feel it roll and roll

Like long time dreams

Buried in snow

Down by my cheeks

Gently, they roll.

 

So I stop by the window

And sit.

The winter cold

Blushing my cheeks

Gives me a little time.

To rest

And think.

 

I can see clearly now

From a bird’s eye view...

 

All the days I have denied

Fighting with fierce for what was mine

I never seemed to understand

That overwhelmed and somewhat tried

I still had so much left to cry. —


Il me reste tant à pleurer

Il me reste tant à pleurer.

Y as-tu pensé ?

Que peut-être derrière ces nombreux sourires

Se cache un silence

Qui ne veut pas mourir.

J’ai tant laissé derrière moi.

Tous ces jours

De confiance joyeuse,

Et ces rêves

À peine effleurés…

Je n'ai jamais réalisé

Qu'il me reste tant à pleurer

Avant d'être prête

À soutenir le regard de quelqu'un,

Avant que le soleil

Ne se lève, au loin.

Il me reste tant à craindre,

À questionner,

Et pour lequel prier.

Tant de choses à voir

À combattre,

À soigner.

Et comme je le sais,

Ce jour viendra:

Inévitablement, il se lèvera,

Des profondeurs

D'une tempête plus noire que l’encre ;

Oui, je sais que je me relèverai, battante,

Et que bientôt j'emplirai le ciel

D'éclats de rire

Et de lumière joyeuse

Mais il me reste tant à apprendre

Avant de pouvoir être heureuse.

Je ne sais pas,

De mes erreurs

Ou de mes blessures les plus profondes, 

Laquelle sera, pour m’enseigner à vivre, 

La plus féconde. 

Je les sens

Glisser et glisser

Le long de mes joues,

Comme des rêves

Enfouis dans la neige

Gentiment, elles roulent.

Alors je m'arrête à la fenêtre

Et je m'assois

Dans le froid de l'hiver.

La brise, la distance, le vent,

Me donnent un peu de temps

Pour me reposer

Et réfléchir.

Je peux tout voir clairement

À vol d'oiseau.

Tous les jours que j'ai reniés

Me battant rageusement pour oublier

Je n'ai jamais voulu comprendre

Qu'avant de pouvoir nous retrouver,

Il me restait encore tant à pleurer. —


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